Que l’on partage cette pensée ou pas, les seins sont dans l’imaginaire collectif, liés à la femme et à sa capacité de procréer ainsi qu’à la féminité.
Pour ma part, mes seins, je n’en ai jamais fait tout un plat. J’ai toujours pensé que j’étais une fille et qu’être une fille impliquait le fait d’avoir des seins et c’est tout. Puis le temps s’est écoulé et je n’ai pas vraiment ressenti le besoin d’épiloguer sur une chose qui faisait « partie du package ». J’ai juste vécu avec.
Entamer une réflexion sur une chose qui me paraissait si évidente… Pour quoi faire ? Le quotidien me rappelait assez souvent que la taille de ma poitrine était le centre d’attention de certains regards. Alors, pour mettre à distance ces événements qui ne m’étaient pas agréables, je préférai ignorer ces deux objets, qui pour moi, prenaient en société plus d’espace que je n’aurai aimé leur en donner.
Heureusement, la vie nous joue parfois de drôles de tours…
A la recherche de moi-même pour soutenir les autres
Durant une période de reconversion et après des années à avoir été aux services de personnes dans le besoin, j’avais envie de faire quelque chose pour MOI. Je souhaitais construire un espace dans lequel je pourrai partager mes expériences et m’exprimer sur un sujet qui me tient à coeur. Pour le choix de la thématique, je m’étais imposée une seule chose : ce sujet devait pouvoir aider d’autres personnes dans leur quotidien et dans l’image qu’elles pouvaient avoir d’elles-mêmes.
Je me suis, donc, posée dans mon endroit préféré de la maison et ait pris le temps de la réflexion… A cette époque, du temps j’en avais à revendre et j’en ai donc profité pour visiter le fond de mes pensées et faire le point sur mon parcours de vie. La manipulation d’objet et de photos m’a renvoyé dans des moments significatifs de mon passé. Tel comme dan un paquet de pop-corn, je piochai dans tout ce qui me semblait pertinent. Mais après réflexion, ces éléments de vie n’avaient de pertinence que pour moi. Remuer le passé a été parfois inconfortable. C’est vrai! Mais en face des moments joyeux voire hilarants que j’avais oublié ont refait surface et ont mis à distance les moments difficiles. Cette démarche en valait vraiment le coup.
Malgré ma persévérance à vouloir atteindre le projet que je m’étais fixée, tous mes efforts ne donnaient rien. Je ne trouvai pas… Je me répétai sans cesse : « Quel sujet important pour moi pourrait aider les autres ? Quel sujet important pour moi pourrait également aider les autres ?… » Cela revenait comme un mantra, sans même que je ne puisse le contrôler. Au bout d’un temps certain, j’ai dû me résoudre à accepter que parler de soi est loin d’être évident.
Cette pensée, au premier abord, semble étrange car, à y réfléchir de plus près, qui mieux que nous-mêmes connaît les recoins les plus secrets de notre corps et de notre âme ?…
Ma quête d’un sujet étant en cours et afin de m’en sortir, j’ai dû revenir aux fondamentaux du bon vieux brainstorming. Entre-nous, brainstormer sur soi fait émerger des sensations très étranges… Avec le plus de recul possible, je devais établir mon profil.
- « Je suis une femme« .
- « J’ai la quarantaine« .
- « Je suis en couple depuis d’innombrables années« .
Les réponses exprimées déterminaient-elles que je devais aborder dans un BLOG le sujet de la vie de couple ? Franchement,… AUCUNE ENVIE! Peut-être devais-je, alors, parler de la quarantaine, de ses avantages et de ses inconvénients ? … Le sujet ne me faisait pas plus vibrer! Il était nécessaire que je creuse un peu plus dans ma réflexion. Au même moment, mon mari est entré. Il a fait une chose, dont j’ai horreur et il ne le sait que trop bien. Il a regardé par dessus mon épaule la feuille que je tenais dans la main et avec un naturel déconcertant il m’a dit « T’as qu’à parler de tes BOOBS, ils sont beaux ». Après l’avoir toisé pour lui signifier mon mécontentement,… Ma pensée a suivi d’elle-même un des points majeurs mis en évidence par le philosophe allemand Arthur Schopenhauer : « toute révolution passe toujours par trois étapes : ridicule, dangereux et évident ».
L’émergence de SEIN-PLISSIME
Moi
Ridicule : « Qu’est-ce qu’il me veut celui-là! Il croit que j’ai le temps d’écouter ses conneries ! »
Dangereux : 1 min plus tard « Mais c’est trop personnel! ».sein »
Evident : « Ok! Mais quoi dire ? «
Tel le film « Inception » de Christopher NOLAN,…l’idée avait fait son chemin et depuis, elle et moi sommes indissociables.
Pour pouvoir donné de la crédibilité au blog SEIN-PLISSIME, j’ai tenu à me nourrir d’écrits existants pour tenter de proposer une approche différente et plus approfondie de la perception que les femmes, en général ont de leurs seins. Le parcours du WEB et de la littérature en rapport avec ce sujet m’a complètement DE-PRI-ME.
Dans un premier temps, je suis tombée sur une définition des plus classiques du mot sein. J‘avais le sentiment d’être une vache avec des pis.
Dans un deuxième temps, je suis tombée sur des informations provenant de la ligue contre le cancer du sein. Plus précisément, sur des articles contre les douleurs au sein. Mes recherches m’ont également menées vers un article qui affirmait que toutes les femmes aiment qu’on leur caresse les seins. Que dire ????
En bref, pour la pensée dominante présente sur le WEB, les seins étaient soit sources de douleurs et d’inconfort, soit, une partie qu’on sexualisait à outrance. A part faire le constat que c’est affligeant et très anxiogène, je suis restée sans voix !
Comme dans les contes de Perrault et d’Andersen, qui à l’origine sont des histoires pour adultes, n’existe t-il pas une version qui ne stigmatiserait pas le corps de la femme ?
Lorsqu’on ne se reconnait pas du tout dans les approches précédemment citées, comme c’est le cas pour moi, on se questionne sur ce qui fait que’une partie si importante de soi-même est soit presque dénigrée, soit l’objet de fantasmes d’autres, pour qu’au final notre poitrine ne nous appartienne plus.
Dans le cheminement relatif à la création de mon blog, outre la stupéfaction, j’ai ressenti beaucoup empathie. De l’empathie pour toutes ces jeunes filles qui deviennent femme sans transmission et sans plus d’explications. De l’empathie pour toutes ces femmes à qui il n’a jamais été dit qui que nos seins sont un des symboles fort de notre féminité. Pour, en dernier lieu, ressentir une vague d’empathie pour moi. Tout ça m’avait plongé à nouveau, dans mes années collège, mais également dans le monde du travail…
La boucle était bouclée ! Ce blog sur les seins, OSONS le faire exister et voyons comment ensemble nous pourrons faire communauté.
La raison d’être de SEIN-PLISSIME
Ce blog, je l’ai voulu serein et plein d’empathie pour toutes les femmes du monde.
Ce blog, je l’ai créé de mes propres mains comme un témoignage, un cri du cœur, afin que chacune d’entre nous ayons les outils pour vivre notre poitrine comme une partie à part entière de nous-mêmes, et pourquoi pas comme un atout.
Pour conclure, à travers ce blog, j’espère que mes 40 ans d’essais, d’erreurs, et de réussites, pourront vous aider à vous sentir bien dans votre peau, c’est pourquoi en plus de tous les articles dans lesquels vous trouverez des conseils et des astuces, je vous proposerai mes produits chouchou à travers des liens affiliés et des reviews.